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Pérou - les îles Ballestas


Les Iles Ballestas sont un petit groupe d’îles au large de la péninsule de Paracas, dans la province d’Ica (côte sud). Ne couvrant qu’une superficie de 0,12 km², elles sont un sanctuaire important pour la faune avec de nombreuses espèces aviaires, mais aussi des dauphins et une belle colonie de plusieurs milliers d’Otaries à crinière. Signalons aussi qu’économiquement, ces îles ont été utilisées comme lieu d’extraction du guano, ensuite exporté en Europe comme engrais. On peut d’ailleurs observer des restes de structures en bois.

Otarie à crinière – Otaria flavescens
Otarie à crinière – Otaria flavescens

   Pélican thage – Pelicanus thagus

A gauche : le départ en vedette pour les îles (2 heures de traversée) se fait depuis le petit port de Pisco. Cette petite ville dont le nom apparaît déjà sur les cartes marines du XVIème siècle fut malheureusement détruite à 70% lors du tremblement de terre de magnitude 8 de 2007, dont elle fut l’épicentre ! La jolie cathédrale San Clemente que l’on voit sur le cliché a aujourd’hui disparu.

A droite : un Pélican thagePelicanus thagus dans le port de Pisco.

candélabre, Pérou
Pour atteindre les îles, le bateau longe le fameux candélabre, immense géoglyphe de 180 mètres de longueur, creusé sur 50 cm dans le sable du désert côtier. Cette figure demeure un mystère pour les archéologues, puisqu’aucun reste organique qui aurait pu permettre de la dater n’a été retrouvé à proximité. Les hypothèses varient : il serait ainsi facile de rapprocher le candélabre des célèbres lignes de Nazca, toutes proches à vol d’oiseau. Mais ce pourrait être tout simplement un point de repère (amer) crée par les pirates ou des marins pour se repérer à distance (plus de 20km) à l’approche de ces côtes dangereuses. Il a d’ailleurs été réalisé en pleine pente. 


large grotte dans une des îles Ballestas
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Ballestas
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1 - large grotte dans une des îles Ballestas
2 - reste des installations pour la récupération du guano

Au XIXème siècle, les hommes descendaient depuis les pontons en bois, au péril de leur vie, pour récupérer les fientes des oiseaux, sur une profondeur parfois de 30 mètres ! Ce guano était ensuite envoyé comme engrais efficace (grande concentration en composés nitrés) en Europe et cela rapportait beaucoup. Une véritable guerre s’est d’ailleurs engagée et des hommes ont fait fortune, avec comme toujours des tragédies : des navires péruviens vinrent enlever 1500 habitants, soit la moitié de la population, de l’île de Pâques pour les faire travailler comme esclaves dans les exploitations… De nos jours, la récolte continue toujours mais est réglementée, avec un quota de 1000 tonnes par an.



Otaries à crinière – Otaria flavescens

Seule représentante du genre Otaria, l’otarie à crinière, ou lion de mer d’Amérique du Sud, occupe les côtes depuis le Pérou jusqu’en Patagonie atlantique (péninsule de Valdès). Les individus mâles, de couleur plus sombre que les femelles, possèdent une belle crinière dorée qui leur a valu leur nom. Ils peuvent peser 250 kilos.

Otaries à crinière – Otaria flavescens

 Otaries à crinière – Otaria flavescens  Otaries à crinière – Otaria flavescens
 Otaries à crinière – Otaria flavescens  Otaries à crinière – Otaria flavescens
 Otaries à crinière – Otaria flavescens

Otaries à crinière – Otaria flavescens nageant vers le bateau

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Pérou - les îles Ballestas Pérou - les îles Ballestas Reviewed by RENOULT on 17 mars Rating: 5

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