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Afrique du Sud - le parc national de Kruger


Le célébrissime Parc National de Kruger est le plus vaste d’Afrique du Sud. 19 000 km², 350 km du Nord au Sud et 65 km d’Est à l’Ouest… Les dimensions font rêver. Nous nous sommes contentés d’une toute petite partie, au sud, car c’est là paraît-il qu’on peut voir la faune la plus abondante. Le parc est très bien organisé et on peut tout à fait le visiter avec une voiture de location : de nombreuses routes et pistes sillonnent la savane en tous sens. Son nom vient de Paul Kruger, un ancien président du Transvaal qui décida le premier de créer dans cette zone une réserve pour contrôler la chasse et protéger les espèces animales. Ouvert au tourisme dans les années 1920, il permet aujourd’hui d’admirer, parmi ses 147 espèces de mammifères, les fameux « Big Five ». Les cinq grands mammifères que tout le monde veut absolument voir. Et bien Kruger, qui fut pour nous notre dernière étape de ce voyage, nous offrit pour terminer les 5 dans la même journée : lion, éléphant, léopard, rhinocéros et buffle.

Une de nos plus belles visions animales de tout le voyage, d’autant qu’elle est arrivée à la toute fin du séjour… Ce splendide félin qui a surgi de derrière la végétation est le Léopard (Panthera pardus). On en avait entendu beaucoup la nuit quand nous dormions sous les tentes, et on retient très vite le bruit caractéristique de cet animal, comme une scie. Chaque robe de léopard est unique avec une disposition unique des rosettes noires, qui ne possèdent pas de points entre elles. D’une très grande puissance, le léopard est capable de tuer puis de transporter des proies qui font plusieurs fois sa taille (gnous par exemple). Il s’active de nuit pour la chasse et bouge rarement la journée (on a eu de la chance alors !).


Voici un Impala (Aepyceros melampus) se tenant juste à côté de notre voiture. Le nom grec Aepyceros signifie « cornes hautes » et melampus « taches noires » : tout est dit ! Les impalas (le nom vient de la langue zoulou) sont des antilopes répandues en Afrique australe, et on les reconnait aisément à leurs cornes en forme de lyre et les deux taches noires sur l’arrière des pattes arrière. Les grands troupeaux (jusqu’à 200 têtes) sont formés de femelles et de jeunes Les mâles eux établissent des territoires englobant plusieurs femelles et tentent de les maintenir en place. Dépendants de l’eau pour vivre, on le les trouve jamais très loin d’un point d’eau et ils s’engagent dans des migrations saisonnières.

Fantastiques coureurs, les impalas, qui vivent en groupe, peuvent s’enfuir en piquant des sprints avec des bonds de 2m50 de hauteur et 9 mètres de long !

Impala - Aepyceros melampus


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1 - Un Corvinelle noir et blanc (Corvinella melanoleuca), un hôte fréquent de la savane. Cet oiseau à la queue immense fait partie de la famille des Laniidae, donc des pie-grièches.

2 - Le Bucorve du Sud (Bucorvus leadbeateri) est la plus grande espèce de calao-terrestre au monde. Il peut peser plus de 8 kilos et mesurer 1 mètre 30 ! Une large partie autour du bec, sans plumes, laisse apparaître la peau rouge…

3 - Le Bateleur des savanes (Terathopius ecaudatus) est un aigle de taille moyenne très fréquent au dessus des savanes africaines. On le reconnaît aisément en vol à sa silhouette caractéristique (queue très courte, qui semble inexistante, d’où le nom d’espèce latin).

4 - Une Outarde houppette (Eupodotis ruficrista)



Le Phacochère (Phacochoerus africanus) est un membre sauvage de la famille des porcs, vivant exclusivement en Afrique. Pouvant peser jusqu’à 150 kilos et mesurer 1,5 mètre pour les plus grands mâles, on reconnaît immédiatement le phacochère à ses deux paires de défenses lui sortant de la gueule et qui lui servent à se défendre contre des ennemis (on a déjà vu des phacochères infliger de sérieuses blessures à des lions !). Ces défenses peuvent atteindre 60 centimètres ! Elles peuvent aussi lui être utiles pour creuser le sol. Capable de piquer de rapides sprints de 50 km/heure, on le voit souvent la queue en l’air. Malgré une vue médiocre, il se repère aisément grâce à son odorat remarquable.

Un phacochère est omnivore : il peut se nourrir tout aussi bien de racines que d’herbes, d’écorces, de champignons, de petits animaux morts et même des reptiles et oiseaux.

 

Phacochère (Phacochoerus africanus)


Grand koudou (Tragelaphus strepsiceros). Cette immense antilope (une femelle ici) peut atteindre chez le mâle plus de 1 mètre 50 de hauteur, et peut donc profiter de cette grande taille pour accéder à de hautes branches dans les acacias ou autres arbres de la savane. Elle n’est dépassée en cela que par les girafes. Le grand koudou est souvent inféodé aux savanes parsemées de collines rocailleuses. Comme chez beaucoup d’antilopes, plus les cornes du mâle sont grandes et spiralées et plus son influence dans un groupe est importante. Lions, léopards et lycaons sont leurs trois principaux prédateurs (le guépard est trop petit pour lutter contre un koudou mâle et se reportera plutôt vers les jeunes ou les femelles). Un koudou n’étant pas très rapide à la course, il essaiera d’échapper au regard de ses ennemis en se réfugiant dans des rochers ou des terrains difficiles. Abusivement chassé, il nécessite un aménagement de conservation. Il bénéficie en revanche, parfois, de l’Homme en allant boire à des points d’eau artificiels, colonisant ainsi des espaces qu’ils n’auraient jamais pu habiter autrement.

Les koudous sont relativement sédentaires mais ont besoin d’eau très fréquemment et sont parfois amenés à effectuer des migrations très longues à la recherche d’une mare. Ils viennent boire tôt le matin ou au coucher du soleil et restent au repos à l’abri durant la journée.

 

Grand koudou (Tragelaphus strepsiceros)



Le Rhinocéros blanc (Ceratotherium simum)est la plus commune des cinq espèces de rhinos vivant dans le monde. C’est aussi certainement celui que l’on peut approcher le plus près. Il n’est absolument pas blanc, mais d’un gris plus clair que le Rhinocéros noir. Le Rhinocéros noir, lui, a une gueule en forme de bec. Autre différence qui permet en une seconde de faire la différence avec le noir : le blanc a une protubérance caractéristique derrière le cou. Enfin, il faut signaler que les deux espèces peuvent très bien coexister au même endroit car si le blanc broute l’herbe, le noir, lui, mange les feuilles des arbres. Pas de conflit donc ! Et on finira par une dernière singularité : il est impossible d’approcher un noir, mais si facile, même à pied, de le faire avec un blanc, peu farouche. Car si sa vue a une légendaire défaillance (il ne voit rien à plus de 20 mères), son odorat est bien développé.

Alors pourquoi blanc ? Son nom serait issu d’une erreur linguistique : les hollandais appelaient ce rhino « wijde », ce qui veut dire « large » (sa gueule est en effet très large et carrée comme on le voit bien sur la photo ci-dessous). Le mot a ensuite été transformé en « wite » par les afrikaaners, puis en « white – blanc » par les anglais.

 

 Rhinocéros blanc (Ceratotherium simum)


Voici maintenant un Gnou bleu (Connochaetes taurinus). Ces grands ongulés appartiennent à la famille des bovidés et deux espèces habitent l’Afrique : le gnou noir et le bleu. C’est un animal massif, avec 380 kilos et 1m 70 de hauteur, pour une espérance de vie de 20 ans. On l’appelle « bleu » car il a une iridescence bleutée visible sous un certain angle sur son pelage. Une des caractéristiques marquantes est la large paire de cornes recourbées qui peut chez le mâle atteindre une amplitude de 90 cm. Les savanes herbeuses sont leur biome de prédilection. On les trouve souvent en association avec les zèbres pour une raison évidente de protection mutuelle : plus il y a d’yeux, meilleure est la surveillance. Les prédateurs sont les mêmes et malgré une vitesse de 65 km/h, les gnous sont les victimes toutes choisies pour les lions, les hyènes, les guépards ou les crocodiles lors des passages obligés de rivières.

Tout comme les zèbres, ils ont besoin d’eau et s’engagent chaque année dans l’immenses migrations. Celles des gnous sont très célèbres, surtout en Tanzanie dans le Serengeti, lorsque des dizaines de milliers de bêtes s’engagent à travers les plaines.

 

Gnou bleu (Connochaetes taurinus)

Pintade de Numidie – Numida meleagris 
Un point d’eau dans le parc

Un jeune Calao leucomèle (Tockus leucomelas)

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2 - Un rollier à longs brins (Coracias caudatus).

Un couple de Tisserin intermédiaire – Ploceus intermedius

3 - Le Héron goliath (Ardea goliath) est le plus grand du monde. 


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Il s’agit ici d’un individu mâle. Les mâles possèdent un « casque » qui surplombe le fort bec jaune. Autour de l’oeil, il y a absence de plumes et la peau est rougeâtre. Ils se nourrissent, comme beaucoup d’autres calaos, au sol, à la recherches d’insectes, de scorpions ou d’araignées. Le Calao leucomèle est très fréquent dans cette partie de l’Afrique.

2 -  Splendide rollier très répandu au sud du Sahara, il nous a accompagné durant tout notre périple, perché sur les arbres ou les fils télégraphiques, à l’affût du moindre insecte.


3 - Avec ses 1 mètre 55, il est présent dans une large partie du monde, dans toutes les étendues d’eau (marais, étangs, mangroves…). C’est un spectacle magnifique de les voir s’envoler devant vous dans les roseaux. Vraiment TRES gros !


Voici le Zèbre de Burchell (Equus burchelii). La taxonomie de cet animal est très discutée. Certains considèrent le zèbre de Burchell comme une sous­ espèce de E. quagga, d’autres comme une espèce. Quoi qu’il en soit, les individus du parc d’Etosha ont un blanc moins pur que d’autres populations, avec très peu de zébrures sur les pattes. Les zèbres mesurent environ 1m40 pour un poids pouvant aller jusqu’à 300 kilos. Les zébrures sont bien évidemment les caractéristiques les plus marquées : verticales sur la partie avant de l’animal, elles deviennent ensuite de plus en plus horizontales vers l’arrière. Véritables marques d’identité des zèbres, ces rayures ne sont jamais identiques d’un individu à l’autre. Les populations australes, comme celles de Kruger, ont du marron entre les bandes noires, comme cela est bien visible sur les photos ci­-dessous. Autre théorie pour les rayures : pour perturber le lion lors d’une attaque. Or cela ne semble pas avoir d’influence… c’est d’autant plus troublant que ces rayures peuvent aussi leur jouer un mauvais tour ! Car de nuit, un zèbre est plus visible que tout autre animal… Or les lions attaquent de nuit… Reste l’explication des moustiques ou autres mouches qui ne piquent que des animaux à la robe unie… Quoi qu’il en soit, le zèbre est rayé !

Dans la longue série des théories tentant d’expliquer la présence de rayures, une semble l’emporter : ce serait pour un meilleur camouflage. Des scientifiques ont découvert que les fortes chaleurs dans la savane africaine, en tapant sur le sol, déformeraient la vision qu’auraient les prédateurs des zèbres, puisque les lignes blanches et noires se mélangeraient.

 

Zèbre de Burchell (Equus burchelii)


Les zèbres ont un besoin impérieux de boire : pas de problème lors des saisons des pluies, mais en période de sécheresse, il leur faut donc migrer sur des distances parfois considérables (parfois plus de 1000 kilomètres !). Ils ne peuvent survivre longtemps sans eau et doivent par conséquent se trouver à moins de 25 km d’un point pour s’abreuver. Son aire de répartition est plus vaste que la plupart des autres ongulés car son régime alimentaire est plus varié, allant des courtes herbes an passant par des pousses et même des branches et feuilles. Ils sont capables de manger de hautes herbes, ce que ne peuvent faire les gnous par exemple, qui passeront donc après eux dans certains espaces. Ils ont beaucoup de prédateurs, comme les lions, les hyènes, mais aussi les crocodiles du Nil, les léopards ou les guépards.

Individus très sociaux, les zèbres se rencontrent en groupes : un mâle possède un harem et un groupe de jeunes. Le mâle reste avec les femelles pendant une longue période, souvent des années. Les jeunes mâles quant à eux errent seuls ou associés à d’autres jeunes mâles, en attendant de pouvoir former à leur tour un harem. Les grands troupeaux sont donc l’association de plusieurs harems. Les combats ne sont pas rares pour s’attirer les faveurs d’une femelle. 12 mois après l’accouplement, un jeune verra le jour. Malheureusement, et bien qu’un nouveau-né soit capable de marcher en quelques minutes, près de 50% ne survivront pas : maladie, prédation, faim…

Zèbre de Burchell (Equus burchelii)



Au loin, la tête dépassant les acacias : la girafe (Giraffa camelopardalis) Ah la girafe ! le plus grand ruminant au monde, le plus haut bien entendu (5 à 6 mètres pour les plus grands mâles). Beaucoup de choses à dire sur la girafe ! Commençons par son nom latin camelopardalis : il vient des Romains qui considéraient cet animal comme un croisement entre deux autres espèces : le chameau et le léopard. Cameleopard fut donc son nom durant des siècles. Ce n’est qu’au XVIème siècle que l’on voit apparaître le mot girafe, venant de l’arabe ziraafa signifiant « grand ». De nombreuses sous-espèces existent. Les fossiles sont une aide précieuse pour comprendre l’origine de la girafe : elle viendrait d’antilopes de trois mètres de hauteur vivant il y a 30 à 50 millions d’années.

Leurs caractéristiques principales, outre la taille, sont : les taches sur le corps, réparties uniformément sauf sous le ventre. Aucun girafe n’a le même motif qu’une autre, c’est leur carte d’identité, comme les zébrures le sont pour les zèbres. Les cornes ensuite, que les femelles ont plus petites que les mâles. sont un moyen infaillible pour distinguer les deux sexes : les cornes de la femelle se terminent par une touffe de poils, tandis qu’elles sont chauves chez le mâle (un résultat des nombreux combats pour avoir une femelle). Signalons que les cornes sont constituées de cartilage. Le cou, lui, est très long, et donne la forme élancée à la girafe. Elle ne possède pas pour autant un plus grand nombre de vertèbres que les autres animaux : sept, ce qui est le bon chiffre, mais elles sont allongées grâce à des joints flexibles entre chacune d’elles. Bien entendu, le long cou est une adaptation pour aller chercher les feuilles au sommet des arbres, ce qui permet à la girafe d’accéder à une niche nutritive qui n’appartient qu’à elle. Les pattes avant sont plus longues de 10% que les pattes arrière. Elle peut courir très vite (55km/h) mais pas longtemps. Ce sont bien sûr ici que les prédateurs tentent de les attraper pour les faire tomber : seuls les lions leur posent une menace sérieuse mais la girafe peut très bien se défendre, un seul coup bien placé pouvant lui fracasser le crâne.

Une telle taille impose des modifications physiologiques drastiques : ne serait­-ce que pour le système circulatoire ! En effet, le coeur, qui peut peser dix kilos, doit pourvoir pomper le sang pour le ramener jusqu’à la tête ! Il y a donc un complexe système de régulation de pression dans le haut du cou, qui empêche par exemple le sang de trop parvenir dans le cerveau lorsque la girafe a la tête en bas pour boire. Il y a aussi une pression énorme dans les jambes, unique chez les animaux.

 

Les femelles se regroupent toujours en petits groupes. Ce groupe peut comporter un jeune mâle, qui habituellement rejoint d’autres mâles. Les plus vieux, eux , sont solitaires. Les girafes sont polygames et au bout de 15 mois, un seul petit naît, mais plus de 50% meurent rapidement (attaques soudaines des prédateurs).

Girafe (Giraffa camelopardalis)


 


Ah ! L’Hippopotame amphibie (Hippopotamus amphibius) ! Ce « cheval du fleuve » (traduction de Hippopotamus) est l’une des deux seules espèces de la famille, l’autre étant l’Hippo nain. C’est le plus lourd artiodactyle encore vivant (donc plus lourd que la girafe, bien que beaucoup plus court…). Il ressemble à un porc mais en réalité ses plus proches cousins actuels sont les baleines et les belougas ! Son nom ‘amphibien’ est explicite : il est semi-­aquatique, passant toute sa journée à dormir dans l’eau, laissant sortir le dos et la gueule, voire seulement les narines. La nuit en revanche, il sort sur la terre ferme pour se nourrir de plantes et d’herbe : c’est là qu’il y a danger car il peut charger toute personne se trouvant sur son chemin. Notre guide nous mettait en garde souvent lorsque l’on campait près d’hippos, car il fallait la nuit bien regarder avec la lampe si aucun hippo ne se trouvait à proximité.

On ne rigole pas avec les hippos à la gueule pourtant débonnaire : troisième mammifère terrestre au monde par le poids (derrière l’éléphant et le rhino blanc), il fait plus de 200 morts par an et est considéré comme un des animaux les plus dangereux et agressifs d’Afrique. 


Hippopotame amphibie (Hippopotamus amphibius)

Hippopotame amphibie (Hippopotamus amphibius)

Le Crocodile du Nil (Crocodylus niloticus) se rencontre dans une large partie de l’Afrique, et même sur Madagascar. Ses yeux et ses narines sont situés au sommet du crâne, adaptation à une vie essentiellement aquatique. C’est un animal très opportuniste, capable de se nourrir de nombreuses espèces animales.


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1 - Un lézard plat du genre Platysaurus. On le voit sur la photo : il est PLAT ! Cela est une adaptation pour lui permettre de se faufiler dans de minuscules anfractuosités

2 -  Le Babouin chacma (Papio ursinus) est la plus grande espèce de babouin de savane. Il peut mesurer plus d’un mètre pour les beaux mâles. Très grégaires, on les rencontre par groupes de femelles ou de mâles, avec les petits.


On en a mis du temps à voir des lions (Panthera leo) d’assez près ! Il aura fallu toute une journée de route et de recherches pour finalement tomber sur des gens qui nous indiquent un groupe de femelles avec des petits (c’est ça à Kruger : cherchez les attroupements de véhicules, c’est qu’il y a un animal intéressant à voir…). Deuxième félin après le tigre, le lion est sans conteste une vision magique de l’Afrique. C’est bien évidemment des femelles sur les photos. La crinière est un moyen de paraître plus gros, et donc d’intimider plus facilement. C’est aussi un isolant efficace.

C’est le seul gros chat à avoir un fort dimorphisme sexuel : mâle et femelle sont franchement différents. Ceci est un résultat des rôles variés qu’ont les deux sexes dans les tâches quotidiennes. La femelle, par exemple, qui chasse, n’a pas de crinière, ce qui serait un inconvénient et une gêne pour son camouflage lorsqu’elle guette les proies.

 

 Lion (Panthera leo)


La journée du lion, comme tous les félins, est essentiellement passée à dormir : 20 heures ! Puis trois heures pour marcher et chasser, une pour manger. La chasse se déroule la nuit, lors de périodes de regroupements sociaux. Les groupes de lions ont deux grandes organisations : les sédentaires et les nomades. Les sédentaires se regroupent autour de quelques femelles avec des jeunes et un ou deux mâles. Les nomades sont souvent des couples de lions, mâles, ayant été exclus d’un groupe sédentaire. Ils parcourent de grandes distances. Nous avons vu plus haut que ce sont les femelles qui se chargent de la chasse, même si des mâles peuvent arriver à la fin pour porter le coup de grâce. La nourriture est partagée, mangée sur place pour de petites proies ou ramenée pour les plus grosses. Ces proies sont très variées, mais des statistiques montrent que les gnous arrivent en tête, suivis par les zèbres. La coopération lors des parties de chasse est de rigueur puisque les attaques ont la plupart du temps lieu en terrain ouvert. Leurs seuls prédateurs sont : les Hommes, comme toujours, et… les lions ! Car de nombreux décès sont dus à des attaques interspécifiques pour conserver un territoire, s’attirer les faveurs d’une femelle...
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Afrique du Sud - le parc national de Kruger Afrique du Sud - le parc national de Kruger Reviewed by RENOULT on 19 octobre Rating: 5

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